LA GRANDE MÊLÉE

Après avoir travaillé avec le collectif des Lucioles et plus particulièrement avec Elise Vigier, Marcial Di Fonzo Bo et Pierre Maillet, Bruno Geslin crée en 2004 Mes jambes si vous saviez quelle fumée, spectacle inspiré de la vie tumultueuse et de l’œuvre photographique de Pierre Molinier.
Il fonde en 2006 la compagnie La Grande Mêlée. Entre cinéma et théâtre, il rompt avec les conceptions traditionnelles de la mise en scène. Ses créations s’inspirent de romans, d’enquêtes, d’interviews, de films, menant une réflexion autour des thèmes de l’intimité, du corps, du désir, de la sexualité, de la singularité et de l’identité.
De 2006 à 2010, il créé Je porte malheur aux femmes mais je ne porte pas bonheur aux chiens et Kiss me quick, présentées au Théâtre de la Bastille dans le cadre du Festival d’Automne. S’ensuivent les créations Crash ! variation(s) créée au Festival Antipode à Brest et Dark Spring au Théâtre Paris-Villette.
Artiste associé au Théâtre de Nîmes, il met en scène Paysage(s) de Fantaisie. En 2011, la compagnie s’installe à Nîmes en Occitanie.
En 2012, il initie un travail autour de l’œuvre de Georges Perec : Les 200 chambres, en y associant des lieux tels que des maisons d’arrêt, hôpitaux psychiatriques, C.H.U, Ecoles des Beaux-Arts, collèges et lycées. Un homme qui dort d’après le roman de Georges Perec est créé en novembre 2013.
Artiste associé au Théâtre de l’Archipel de Perpignan, il y crée en 2015 Chroma d’après l’œuvre et la vie de l’artiste anglais Derek Jarman.
De 2016 à 2019, la compagnie est associée à La Bulle Bleue, ESAT artistique, culturel, solidaire installé à Montpellier et y développe avec la troupe permanente d’acteurs en situation de handicap le PROJET FASSBINDER : ces trois années consacrées à l’oeuvre cinématographique et théâtrale de l’artiste allemand donnent lieu à la création de trois spectacles : Le Bouc – Bruno Geslin, Je veux seulement que vous m’aimiez – Jacques Allaire et 8 heures ne font pas un jour – Evelyne Didi.
En janvier 2017, Bruno Geslin crée Parallèle au Théâtre de Nîmes avec Nicolas Fayol, complice de longue date et Salvatore Cappello, artiste circassien. Ils questionnent l’instrumentalisation du corps comme outils de propagande fasciste et d’embrigadement de la jeunesse.
Depuis septembre 2021, il est artiste associé au TNB de Rennes et au Théâtre des 13 Vents-CDN de Montpellier.